J’ai rencontré, hier en compagnie de Catherine Procaccia, Emmanuelle Charpentier, une brillante chercheuse française qui a toujours travaillé à l’étranger et notamment aux Etats-Unis, en Suède, en Autriche ou en Allemagne (ce qui pose d’ailleurs la question de l’accueil des chercheurs français partis à un moment à l’étranger).
Emmanuelle Charpentier a fait une découverte scientifique majeure permettant de modifier très facilement les séquences de gènes. Cette découverte permet de corriger les effets de certaines maladies mais cela implique des interrogations sous-jacentes car si ces modifications ont lieu sur des cellules germinales, elles pourraient être transmises à la descendance. Le Parlement a donc confié a Catherine Procaccia et moi-même le soin de réfléchir aux conséquences éthiques de ces découvertes.