J’ai présenté les conclusions du Colloque « Technologies émergentes et Droits de l’Homme » qui s’est tenu à Strasbourg en Mai 2015.
Les Sciences et les Technologies ont un impact croissant sur la société et le législateur doit, en permanence, analyser les évolutions. De l’homme soigné nous sommes passés à l’homme réparé. Certains souhaitent aujourd’hui un homme augmenté dans ses capacités. Les nouvelles interfaces entre l’homme et le cerveau posent de nouvelles questions éthiques.
La convention d’Oviedo (1997) interdit par exemple la modification du génome dans les cellules reproductrices, ce qui modifierait la descendance. Certains pays (Etats-Unis, Chine …) n’en sont pas signataires. Il faut donc ouvrir le dialogue entre l’expert, le politique et le citoyen et protéger nos libertés fondamentales. Celles-ci le sont d’autant mieux que l’on reconnait la primauté du droit. L’Europe a « un rôle de vigie » à jouer car nous devons construire un monde où le progrès technologique est mis au service de nos valeurs.
On reconnaît sur la photo Mark Blake (Angleterre), Président du Comité de Bioéthique du Conseil de l’Europe, Jean-Yves Le Déaut, Monsieur Karakipéris, Directeur du STOA, et Paul Rübig (Autriche), Président du STOA.
Jean-Yves Le Déaut.